«Ce taux confirme que la Tunisie n’a pas encore atteint
le niveau demandé en matière de renforcement de l’épargne
à long terme qui est l’assurance vie », a
indiqué le responsable, lors d’une rencontre sur le
thème «l’assurance au service de la croissance
économique», organisée par la STAR et son partenaire
stratégique français Groupama (détient, depuis
2008, 35% du capital et des droits de vote de la
star).
L’épargne à long terme (couvrant entre 30 et 40 ans),
représente une opportunité pour les sociétés d’assurance
tunisiennes de constituer d’importantes resserves
financières leur permettant de s’introduire en bourse et
de financer plusieurs entreprises économiques et
partant, de réduire le recours à l’endettement
bancaire
Zarrouk a souligné, dans ce contexte, la nécessité de
promouvoir le secteur de l’assurance en Tunisie, à
travers l’amélioration de la qualité des services
offerts dans ce domaine, la réponse aux attentes de la
clientèle, l’utilisation des technologies modernes de la
communication par le client, l’amélioration des
mécanismes de dédommagement et l’instauration de la
transparence au sein de l’entreprise afin de donner une
information fiable au client, l’objectif étant
d’acquérir sa confiance.
Le PDG de « Groupama » Thierry Martel a fait savoir, de
son côté, que le secteur de l’assurance occupe une place
stratégique en France quant au développement des
différents domaines économiques, sociaux et financiers,
outre la création de nombre d’emplois dans le pays,
sachant qu’il génère annuellement 12 mille nouveaux
emplois.
La France occupe ainsi la 8ème place en matière
d’assurance au plan mondial et le premier rang
s’agissant de l’assurance agricole également à l’échelle
internationale.
Martel a, par ailleurs, mis l’accent sur la nécessité de
revoir et d’actualiser le cadre juridique relatif au
secteur de l’assurance en Tunisie.
Il y a en effet lieu, a-t-il dit, d’améliorer son
rendement (assurance) et sa contribution à l’offre de
services contre les risques, outre la création de
nouveaux postes d’emplois et la dynamisation de
l’activité économique dans le pays.
Selon M.Martel, la réalisation d’indicateurs positifs
dans le secteur de l’assurance, et notamment
l’assurance vie, nécessite l’amélioration de la
formation des agents et le développement des produits
présentés.
Il s’agit également de regagner la confiance des assurés
et de garantir l’établissement de relations de
partenariat entre les sociétés d’assurances nationales
et étrangères.
Le président du Comité Général des Assurances (CGA)
Hafedh Gharbi, a, pour sa part, fait savoir que
le CGA uvre actuellement à l’élaboration d’un programme
quinquennal (2015/2019) fixant les priorités du secteur.
Ce programme permettra également d’appuyer les sociétés
d’assurances qui ne respectent pas les normes de gestion
des risques, en vue d’améliorer la qualité des services
et de diversifier les produits.
Gharbi a mis l’accent sur la nécessité de restructurer
la FTUSA afin de moderniser les sociétés
d’assurances et de renforcer la confiance du client.